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Faisons à présent la connaissance de SION, la part masculine du duo littéraire de choc qu’il constitue depuis quelques mois déjà avec moi. Le moins que l’on puisse dire, c’est que ce sexagénaire originaire de Toulon a un parcours de vie des plus atypiques.

Enfant,  SION se passionnait pour l’univers religieux et nourrissait l’ambition de devenir curé, une  vocation vivement encouragée par une famille chrétienne très pratiquante. Après des études secondaires sans grand éclat, il rentra donc au séminaire. Une fois ses vÅ“ux prononcés, il demanda à son diocèse d’intégrer une paroisse d’Afrique de l’Est pour pouvoir venir en aide aux nécessiteux en plus de servir la foi catholique. Lorsque la guerre éclata entre l’Ouganda et la Tanzanie, il fut obligé de prendre les armes pour protéger les femmes et les enfants, premières victimes de ce conflit entre États.

Révolté par tant de violence et d’injustice, il revint en France où il décida de raccrocher la soutane. Pour subvenir à ses besoins, il exerça toutes sortes de petits boulots dont, entre autres, celui de manutentionnaire, de facteur ou encore de garçon de café. C’est en 1990, alors qu’il venait d’intégrer une société de taxis en Normandie, qu’il fit la connaissance de la Comtesse de Beaumont-le-Roger. Cette dernière venait de mettre son chauffeur à la porte et proposa à SION de rentrer à son service.

Depuis 23 ans, il n’a plus quitté le château où il a su se rendre indispensable. C’est dans ce contexte qu’il  a commencé à écrire et est entré en contact, par l’intermédiaire de sa protectrice qui lui trouvait du talent, avec mon éditeur.

 

GATE.

GATE raconte SION...

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